Dans les nuages…

Du fait du Prince ? Par Saint-Ex !

Princes de crabes ?

Les politiques dans les nuages… Et la Culture de proximité au fond du gouffre !

Une mécanique bien huilée ? C’est la crise… La pilule passe mieux ! Enfin peut-être… Tout s’articule autour de la dualité argent public, argent privé. Côté public, les élus s’inquiètent de la disparition (ou la réduction) annoncée de la TPE (Taxe Professionnelle sur les Entreprises), véritable manne des collectivités locales. Les problèmes économiques adjacents (licenciements, délocalisations…) incitent également à la prudence et à la frilosité. Côté privé, le mécénat d’entreprises reflète la morosité ambiante. Les conventions à long terme continuent d’exister mais en amputant le budget des grands festivals. Avignon et Dexia se retrouvent en instance de divorce… Que dire des musiques actuelles ? Et des lieux de proximité ?

Je suis dans une petite ville (10 000 habitants). Une des rares entreprises nourricières ferme : 350 chômeurs, un tas de familles dans l’angoisse. Le conseil municipal vote un budget prudent. Très bien me dira-t-on ! Réorientation également de la politique culturelle : 400 000 € en plus pour le nouveau musée ??? ’La ville fait le pari du patrimoine’, titre la presse… Et le reste ??? La prudence ne devrait-elle pas inciter à la pluralité ? 380 000 € pour le musée. 20 000 € pour la musique !

El Niño ? La crise est comme l’enfant Jésus. Elle a bon dos ! D’ailleurs, n’existait-elle pas avant, la crise ? La vague bleue surfe entre néolibéralisme débridé et ultra-libéralisme. Avis de tempête ! La vague rose reflète brillamment son immobilisme englué. Mer d’huile ! Les conservateurs voguent sereinement sur l’océan de poisse. Mais tout va bien ! La preuve : 2008, meilleure année culturelle… Pour qui ? Pour quoi ? Mais pourquoi pas ? ’Je connais cent fois pire’, dirait Bernard Dimey… Les baronnets communaux figent la création et l’innovation. Ils instrumentalisent la culture et ’biaisent par savoir’ les volontés d’émancipation. Le chantage à la passion est de mise… L’Etat se réjouit de l’agitation féodale. Paradoxal ? Non, décentralisation oblige. Fini l’Etat régalien et jacobin. Les Montagnards sont là !

Retrouver la pêche ! Les petits princes se frottent les pinces. Sans rire !

Le mieux est de balayer toute cette merde en écoutant une jolie punkette et les PeachesOne shot or one shot not ? Here is Merrill Beth Nisker !

What a wonderful world ! La toile de Faouzi Bensaïdi mondialise le thriller. Ouais, ouais, ouais… On s’évade à Casablanca et on rêve à un avenir meilleur pour l’Humanité. Home sweet home ! Yann Arthus-Bertrand est content de son film. ’A chacun de se prendre en charge’, dit-il… Un exemple à suivre certainement…

Passer le message… Il faudra bien redescendre du piédestal. La politique s’invente dans la rue, les cafés, les universités ou les associations… Elle reflète la vision, les envies et la volonté des citoyens et des artistes. Elle n’est pas le fruit des oligarchies… Après Saint-Ex, faudra-t-il faire appel à Mermoz ? Le plus grand postier de France a du pain sur le manche ! L’amerrissage n’en sera que plus dur… Et pour citer le héros de l’Aéropostale : ’les hydravions ne sont pas la solution pour les vols au long cours’ … Gare au naufrage ! Le facteur national n’a qu’à bien se tenir…