Nicolas Ducron

Lillers, mardi dernier, pour des retrouvailles à l’Abattoir

Après des débuts dans un groupe punk de Boulogne sur Mer, Nico se reconvertit : membre émérite des Fouteurs de Joie, il se produit aussi en solo ou avec quelques compères comme Alexandre Léauthaud. Un répertoire très large allant de la valse ou la java aux rythmes de cowboys : chansons à texte, accordéon, guitare ou yukulele…

Nicolas fait grincer ses mots sur le sol carrelé des petits bistrots et n’est sûrement pas à un rappel près. La soirée se poursuit chez Christophe qui nous parle de son abri de jardin, d’après lui son seul refuge du lendemain…

Que d’agitation

Dillon

Dillon arrive du Brésil à Berlin à l’âge de cinq ans. Très vite, elle poste des vidéos d’elle, seule au piano sur le net. De quoi se faire remarquer et produire son premier album…

Dillon a besoin des quatre saisons (pluie, ciel gris, soleil, neige). Sa musique a la chaleur martiniquaise du rhum de son nom et pourtant, ses chansons d’amour se déclinent sur le mode de l’hiver

Dillon chante sans fard, avec une fragilité déconcertante, son accent allemand donnant encore plus de charme à ses chansons désaxées qui taquinent la mémoire musicale allemande qui va du cabaret berlinois des années 30 de Kurt Weill jusqu’au mouvement Krautrock de Klaus Schulze et Kraftwerk

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