Aloise Corbaz

Samedi 09 Mai

LAM. Villeneuve d’Ascq

Je retrouve Aloïse après une excellente visite commentée par Savine et Christophe il y a 1 mois…

Que dire d’Aloïse ? Amoureuse d’un  prêtre défroqué, là voilà expédiée au château de Sans Soucis auprès de Guillaume 2. Aloïse idéalise complètement la situation qui correspond bien à son imaginaire digne d’Alice et ses Merveilles.. Des femmes aux yeux bleus, des chanteuses d’opéra et un univers masculin réduit à sa plus simple expression, entre Napoléon et le Maréchal Romel…

La constellation d’Aloïse résonne à l’infini avec les oeuvres de Pablo Picasso ou Marc Chagall…

 

▶ Lightning Guy

Guy Verlinde et the Mighty Gators             
L’Abattoir. Samedi 11 avril

 

Dans leur conquête des scènes européennes, Guy et ses reptiles prennent le temps d’une halte à l’Abattoir…

Dans la lignée de Hound Dog Taylor, les crocos maraudent à travers les arcanes du blues, Chicago ou Louisiana Swamp…
Guy n’est pas seulement un excellent musicien (slide guitar, harmonica et chant) mais aussi un performer. Les gens bougent leurs culs et prennent du bon temps : ‘Laissez le Bon Temps Rouler’ !!! A noter la présence de Marino Noppe, figure légendaire du blues belge et mentor de Guy !

https://www.youtube.com/watch?v=m2eA4HtYXss

Paul Personne

Personne_SplendidLe Splendid. Lille Fives
Mercredi 21 janvier…
Retour sur le concert de Paul Personne !

‘Spendid’ retrouvailles avec le p’tit gars d’Argenteuil ! Eh oui, loin d’être un Titi, Paul baigne dans le blues depuis son adolescence en banlieue…
La rocaille dans la voix et devant des fans enthousiastes, il électrise le Splendid avec son quatorzième album, Puzzle 14, tout en authenticité et sincérité…

Je me souviens de la Maison Pour Tous de Saint-Omer en 77. De beaux dimanches très rock’n roll et une première partie de Bracos Band, un des meilleurs groupes français de l’époque avec Trans Europe Express, Boogaloo Band et Little Bob Story. Guitariste de Funny Dawn, j’écume des riffs sur le Marshall 3 corps d’After Death, l’autre groupe local qui nous prête son matos…

Après des débuts à la batterie, Paul mène une carrière cahotique, concrétisant la quadrature du cercle avec Benoît Blue Boy, Bill Deraime et Patrick Verbeke. En 75, il tourne avec Bracos Band puis Backstage en 79. Finalement, il entame une carrière solo dès 80, décolle au Festival d’Eté du Québec en 87 et sillonne les routes jusqu’à Lille ce soir…

Son nom est Personne mais Paul est vraiment Quelqu’un !

Petit extrait du Splendid avec Caro et Clément à la seconde 38 !

Camille et la Piscine

Camille PiscineAu Miroir d’un Art Nouveau
Dimanche 18 janvier. Musée de la Piscine. Roubaix

Fille aînée d’une famille bourgeoise de trois enfants, Camille Claudel nait le 8 décembre 1864 dans un petit village près de Soissons.
Sa vocation artistique qui s’affirme très tôt l’incite dès l’enfance à pétrir la glaise. Volontaire et tenace, elle poursuit sa vocation en s’installant à Paris pour suivre les cours de l’Académie Colarossi.
Dès dix huit ans, elle bénéficie des conseils du sculpteur Alfred Boucher qui appelé en Italie, sollicite Rodin pour la corriger avec ses copines d’atelier…Après une jeunesse prometteuse, Camille passe par tous les stades. Une relation sulfureuse avec Rodin qui ne lui résiste pas longtemps : ‘Mademoiselle Claudel est devenue mon praticien le plus extraordinaire, je la consulte en toute chose’ mais aussi ‘Je lui ai montré où trouver de l’or, mais l’or qu’elle trouve est bien à elle’... L’originalité de son talent n’a d’égal que le malheur et l’abandon dans lesquels elle finira sa vie, internée en hôpital psychiatrique pendant 30 ans à Montdevergues, près d’Avignon…Aujourd’hui, 150 ans plus tard, Camille est à la Piscine. Il pleut des cordes mais je m’abrite sous le parapluie de Caroline, tout droit arrivée d’Helsinki pour des études de design à l’Essat. Son prénom français hérité d’un grand-père suédois francophile annonce d’emblée la couleur de l’Europe actuelle, aux antipodes de la Grande Guerre et de celle de Camille, perçue comme l’héroïne dramatique d’une histoire emblématique de la condition féminine  mais surtout comme une artiste de premier rang qui apporte à l’histoire de la sculpture moderne un regard d’une grande singularité…

Mimi l’Estive

Dakhabrakha
Après une dernière soirée à Gruissan avec Flo, les fruits de mer et les cabanes, je passe à l’est de la Grande Bleue et je rejoins l’archipel du Frioul…

Nouvelle ascension vers l’hôpital Caroline pour une cure musicale !

Dakhabrakha souffle un vent de révolte. Ses chanteuses à chair de poule, fraîchement descendues des barricades de Maïdan, puisent dans les chants de l’ancienne Ukraine de quoi en reconstruire une nouvelle… Le violoncelle de Nina sonne largement mieux que d’autres ‘instruments’ automatiques beaucoup plus radicaux… Dakhabrakha, qui pourrait se traduire par donner et prendre, prend un malin plaisir à donner l’espoir d’un futur meilleur dans une soirée dédiée à Juliano Mer-Khamis, le Directeur du Théâtre Libre abattu comme un chien à Jenine le 04 avril 2011…

Le mistral Ukrainien laisse la place à Suicide et Alan Vega…

Mimi_VegaAlan tient à peine debout mais il dirige promptement la manoeuvre à coup de canne et de cris rauques…Mimi_Poutine
Avec son compère Martin Rev au clavier, les plus célèbres noctambules de New York, souvent imités, jamais égalés, restent les propriétaires de la plus belle boîte à rythmes du monde.  Alan en profite pour former la jeunesse marseillaise tout en s’octroyant un repos bien mérité dans le club du fond de la scène…

Côté français, le mistral n’est pas forcément gagnant ! Les marins russes continuent à ramer en attendant le feu vert de Hollande pour la livraison du navire de guerre. Normal ! Le russe est celui qui rame en vieux noroit… Mine de rien, 17 % de la population russe se casse pour ne plus voir la tête de Poutine ! Mais il ne fait pas bon jouer les filles de l’air en Ukraine ! Missile oblige ! Mistral me direz-vous ? Pourquoi pas le Parlement d’Aix et la Durance ? Et voilà réunis les trois ennemis de la Provence ! En tous les cas, l’été c’est l’Estive. Et je m’esquive dans les festives… Transhumance musicale pour brebis égarée ? Après une panne d’ordi sévère, je continue à bloguer… Mektoub !

 

Du Vooruit au New !

Feesten PalaisJe vibre au son du diapason entre le Vooruit de Gand et le New Morning à Paris. J’oscille entre les deux clubs au rythme de mes envies…

Le Palais des Fêtes expose fièrement sa façade entre art nouveau et art déco au bord d’un des nombreux canaux de la Venise du Nord…

Tout commence le mardi 04 mars avec le concert de Camel au Vooruit…

Pour reprendre les propos d’un lecteur fidèle : ‘rien ne vaut une vieille camel progressiste plutôt qu’une cigarette électronique’…

CamelAndrew Latimer reprend les commandes du caravansérail. Après le Mirage de 1974 et Rajaz en 1998, Camel mitonne toujours son prochain album… Du Seigneur des Anneaux à la poésie arabe, l’univers de Camel est à l’image du damier d’étoiles projeté sur le fond de la scène, magique et mystérieux, comme tout droit sorti des Mille et Une Nuits…

Me voici dans la peau d’Iznogoud ! Génial, je roule ma bosse à travers les galaxies et je sonde les trous les plus noirs à la recherche de la princesse perdue… Fritha Alone ! Atterrissage forcé en catastrophe… Ouf, le bar n’est pas loin !

New le mercredi 12 mars… Eric Bibb aux manettes !
Bibb

J’arrive à Ermont en voiture avec Marilo… ‘Tiens, ça me rappelle mon HLM à Argenteuil ! Avec Françoise’‘Françoise’ ?, dit Marilo… La mémoire me revient : ‘Oui, Françoise, une jolie petite anémone de Paname, émigrée en banlieue malgré elle… On allait souvent à des fêtes à Saint-Leu’‘Ah oui, j’m’en souviens ! Tu étais arrivé avec elle’, lâche soudainement Marilo…

Un charivari de souvenirs me remue les méninges dans une bâtée que ne renierai pas le tambour de mon lave linge…

J’ai l’impression de me réveiller d’un long sommeil… Comme un sentiment de déjà-vu, je ne sais plus où, il y a longtemps, il était une fois…

Un RER plus loin, nous voici chez Jeannette pour une bière bien méritée… Le temps d’un poulet tandori au passage Brady d’en face et c’est déjà le concert… Que dire d’Eric ?

Le troubadour New Yorkais sillonne l’Europe, s’installe à Londres et impose sa marque de fabrique avec l’album Good Stuff à Stockholm en 1997…

Sur Jericho Road, son nouvel album, il n’hésite pas à laisser la place pour Nanibali au joueur de kora sénégalais Solo Cissokho…

For you !

Gand, vendredi 14 mars ! Egypt 80 et Seun Kuti dans leurs oeuvres afrobeat…

Exorcisme africain du plus jeune fils du grand marabout Fela

International Thief Thief!
I.T.T.
International thief
I.T.T.
International rogue
Seun Fela
Et les choristes de scander ITT tout au long du morceau… Par tous les seins ! Nom d’un canari ! Me voici dans la savane à la recherche du plus proche maki… Un air me passe par la tête ! Akagera, le joli thème d’Henri Texier… Seun Kuti
La tribu pirogue parmi les rapides et m’emmène au gré des courants jusqu’à s’échouer en plein marigot… Normal pour un ours ! Et ce ne sont pas Marika Gono et ses ours de collection Marigo qui diront le contraire ! Tant qu’on ne rencontre pas le crocolion ! C’est quoi encore ça ? L’animal le plus féroce de la jungle : une tête de lion et une autre de crocodile… Mais ça n’existe pas ça ! Eh bien si ! Et c’est pour ça qu’il est très méchant… Car il ne peut pas faire caca ! Marabouté !

Retour au New le jeudi 20 mars pour le duo de Tuck and Patti…

Tuck and PattiTuck triture sa guitare dans un sabir stylistique impressionnant, à faire pâlir un ours blanc…

Patti vocalise d’incroyables arabesques d’une voix chaleureuse et pleine de coffre…

Le duo enchaîne allègrement un hommage à Jimi Hendrix : Castles Made Of Sand et Little Wing

J’en parle avec ma voisine de bar : les ruines d’un château sur la plage à Essaouira au Maroc… J’y étais, sur les traces de Jimi…

Jazz Quartet Agathe s’étonne avec curiosité… Voilà qu’elle se met à danser soudainement ! Un perfecto sur une robe à volants pour mieux souligner la musique des deux compères… Encore une étrange impression de déjà-vu… Cette robe ?

Stef me donne la réponse : tu l’as reconnue ? C’est Agathe, la chanteuse de la première partie… Damned ! C’était donc ça !

La soirée se poursuit au bistrot d’en face : ‘ah ! Mes amis Ch´tis’, dit le patron… Quelques bières plus tard… Youpi ! On rentre en taxi… Drôle d’épique époque !

 

Année du Cheval !

Cheval

 Le cheval chasse le serpent et galope avec fougue vers un avenir riche de perspectives alléchantes…

Passerelle Première étape à la Passerelle chez Simone. En voiture ou à cheval, suivre le canal jusqu’à Leers Nord en Belgique…

Nicolas Daquin et sa dame blanche nous emmènent sur la plage entre les pédalos, les cuistax et les rosalies, tous autant d’engins à pédales sillonnant les côtes belges…

Simone, la patronne de l’estaminet, entonne à son tour des airs de Piaf. Là voilà bien en avant sur les planches, bien mieux qu’au fond du café

La Môme du troquet ne regrette rien, ni le bien, ni le mal, en pointant son compagnon remettant une bûche à brûler, impassible face à la scène comme le chat sur la table…

Simone nous parle d’Adamo, son ami d’enfance… Les filles du bord de mer… Des chansons écrites à Leers… Et la vie en rose !

‘J’a mo am gorche ! Bon, j’ar mets un’ tournée’ dit-elle… Nico de vouloir l’aider : ‘je fais quoi ? Mets te drot’ !

Et la fête continue !

Paulo et ses compagnons ronronnent comme un gang de tractions toutes neuves… Rien de plus normal qu’un sourire pour marquer plus de quarante cinq années folles d’un répertoire bien huilé… Et comme le rappelle une assiette murale de Simone : ‘la mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure’

Boris Vian, Raoul de Godewarsvelde, Bernard Dimey, tout y passe…

Finalement, Ch’ti Bayou clôt la soirée dans une ambiance cajun débridée, à faire pleurer de rire un alligator…

Femmes PanthèresEscale à la Maison Folie de Wazemmes pour l’exposition Grrrrrr, consacrée aux Femmes Panthères…

Le mystère s’étoffe, alimenté à la mesure du nombre impressionnant d’artistes présents. Plus de 150 ! De François Boucq à la Dude Company en passant par Croco…

Les rumeurs les plus folles circulent sur le duo félin vêtu d’imprimés fauves depuis des décennies. Pascaline et Esméralda seraient au festival du court à Clermont-Ferrand ?!? Coutumières du fait, les deux compères entretiennent le suspens jusqu’au vernissage pour une apparition souriante de la nième représentation du rôle de leur vie… GRRRrrr !!! Pantheres

Retour à la Cabine du Camion à Roubaix pour l’exposition de Dody et Pierre Charlon…

La première grave et peint, le second sculpte la pierre. Des bustes en forme de cactus, des visages qui ouvrent la porte sur une amitié, d’autres trop lisses sur lesquels rien ne se lit. Certains gardent un secret que l’on aimerait connaître mais tous sont les témoins attentifs d’un mariage réussi avec les oeuvres de Dody qui à 94 ans, signe un bien bel accrochage, entre arrache-coeur et accroche-rêve… Un besoin d’aimer filtré et capté par les toiles et les gravures de Dody ! Pas de quoi psychanalyser un chat ! Même celui de Simone ! Mais quand même ?

Les yeux pétillants et le sourire malicieux, Flo serpente entre les sculptures, la boîte à images en bandoulière et en guise de capteur de rêves…

Pas mal pour un galop d’essai !

Leïla Daquin au Camion

Leila CamionSamedi en 11 au Camion à Roubaix…

Du haut de ses 19 ans, Leïla s’invite une nouvelle fois au Camion. Un vernissage et une trentaine d’oeuvres entre aquarelle et feutre pour partager un univers subtil, teinté d’érotisme…

L’imaginaire de Leïla vagabonde tous azimuts et laisse libre cours à la rêverie et aux côtés sulfureux…

Fille Perle
Un livret discrètement posé sur une table nous met sur la piste :
De la perle au désir où comment la Jeune Fille à la Perle de Vermeer rêve de goûter au plaisir… Il lui faut d’abord s’humaniser comme Galatée et Pinocchio… Et voici les longs nez des Elégantes de Leïla qui réinterprète avec malice le mythe de Pygmalion… Finalement, à l’occasion d’une promenade sous la lune, la belle à la perle aidée par le Diable, découvre l’amour et le sexe… Un côté Faust ? Mais Leila assure qu’il n’y a rien à comprendre…
Le public est de toute façon conquis par sa bonne humeur et son humour…

Arthy NusUn peu plus loin, je retrouve Arthy et son amie modèle qui trônent sur la table basse au milieu du salon. Je me pose sur un canapé afin d’admirer la mosaïque de clichés de nus, de la cheminée à l’étui de violoncelle…

Pour conclure, le vernissage se métamorphose en soirée cabaret sur des airs de Brel à Barbara en passant par Prévert et Kosma… Francoise Hardy ravit particulièrement Flo au Nom de la Rose… Un illustre inconnu ravit lui aussi, la vedette : ‘je suis gardien de fard, veilleur de nuit dans une pharmacie… J’ai perdu mes stylos, mes stylos ont fui…’ Tiens, voici Leïla qui chante avant de laisser clore le spectacle sur un poème de Bernard Dimey… Je me souviens subitement de mon dernier concours de poésie avec l’Amiral de Jacques Prévert :

L’amiral, ral, ral
Larima, ma, ma
L’amiral Larima
Larima quoi
la rime à rien
l’amiral Larima
l’amiral Rien.

Et de repenser à Leïla… Rien à comprendre ?

Flo est tout émue et nous reprenons la route après un dernier verre…

Bonnet vissé sur la tête, je ne peux m’empêcher de penser à Neal Cassady, conducteur hors pair du camion des trimardeurs et héros de Jack Kerouac et de la Beat Generation… On The Road Again ! Sauf que je suis au volant de la petite auto de Flo !

Une belle découverte du Camion !

Danjou CamionClin d’oeil à Claire Danjou sur scène il y a peu !

Dédicace au Camion pour le crédit photos !

Et bravo à Philippe Gaston qui rafle la palme du mécénat en s’offrant le plus grand tableau…

Jef Kino et Loïc Lantoine

Garage Club Kino

Retour le mardi 17 décembre à l’Abattoir. Lillers

Finis les accordéons ! Jef effectue un virage musical radical pour son retour au Garage Club de l’Abattoir… Nous voici en boîte ! Jef s’en explique ouvertement dans le journal de France 3 : ‘On est moins dans le frontal. L’idée est qu’on puisse réfléchir en bougeant la tête et les pieds’…

Nostalgie oblige et voilà une reprise des Talking Heads, Psycho Killer… Mais c’est bien connu, Jef a un coeur d’artichaut ! D’ailleurs, Arthy n’est pas loin. Et son show non plus !

Lantoine
Quelques verres au bar et Loïc Lantoine propose un pot d’échappement sur la route d’Armentières à Baïkonour. Monsieur Arbre, un maître de la guitare espagnole, l’accompagne allégrement dans cette aventure… En fait, l’arbre ne cache pas la forêt mais Karim et sa guitare andalouse pour donner la réplique à Loïc dans ce tour de chant quelque peu surréaliste… Surtout avec Dali juste derrière !

Parolier de Jehan, l’interprète de Bernard Dimey et Claude Nougaro, Loïc écrit avec Allain Leprest et sillonne les rades parisiens de la rue Kétanou… Son côté punk ?

Loïc et ArthyFinalement, Loïc ferme le bistrot et cède la place à Arthy pour une séance de photos. Une belle occasion d’immortaliser la soirée sur la scène de l’Abattoir…

En tous les cas, cette cuvée Kino Lantoine provient bien du même tonneau ! Celui de la vigie pirate d’Astérix ? Plutôt le Mad’Tonneau dans une démarche altruiste visant à créer du lien et mettre en valeur les personnes invitées… Spéciale dédicace à Arthy pour ses photos ! Mad Tonneau

Et Azué et ses deux ans de danser au premier rang, Fabienne siroter son anisette, Flo et moi digérer le cassoulet…

Une excellente soirée ‘Personne ne Botte en Touche’… A l’image des bottes de Loïc Lantoine !?!

Bottes

Rock´n roll Animals !

Burdon Olympia A night at the Olympia ! Ni Queen ni Lou Reed mais les retrouvailles d’Eric Burdon et de ses Animals… Rien moins que ça !

Petit rappel historique : Eric Burdon devient en 1962 le chanteur de l’Alan Price Combo, rebaptisé The Animals un an plus tard. À la dissolution du groupe, en 1966, il s’exile en Californie et monte The New Animals, le temps de quelques titres… En 1970, il réalise un de ses rêves : se retrouver à la tête d’une formation noire, War, ex Nite Shift, le temps de deux albums aujourd’hui légendaires (Eric Burdon Declares War, 1970, Black Man’s Burdon, 1971). Moins de deux ans plus tard, il enregistre avec le bluesman Jimmy Witherspoon avec lequel il fera plusieurs tournées bien des années plus tard, forme l’Eric Burdon Band sans grand succès, puis s’embarque dans les nombreuses tentatives d’une carrière solo un peu chaotique…

Éric déroule une panoplie de tubes à faire rougir un plombier en manque de pression… War est au menu… Un medley plus loin et c’est le Vésuve avant Pompéi… Encore un rappel et la salle explose… De quoi faire pâlir un alpiniste sous la neige ! Et ressusciter le fantôme de l’Olympia… Bruno Coquatrix n’a qu’à bien se tenir… Flo en profite pour faire une photo. Tiens, c’est quoi cette ombre fugace ? Burdon Band Olympia
Une dernière pression au bar pour la faire descendre. Marilo, Thierry et Stéphane arrivent de l’orchestre. Marilo à frôlé l’ombre d’Eric… La transe ! Une horrible pensée me vient à l’esprit… Et si c’était celle de Bruno ? Sueur froide ! J’avale ma bière… À la gloire du rock´n roll !

Mais je ne manquerai pas l’occasion de revenir sur deux autres légendes…

Les Yardbirds et Little Bob à l’Abattoir… Le petit chaudron connaît bien les deux bestiaux… Tombés dans la potion magique dès la naissance. Nul doute que les druides se soient penchés sur leur cas…

Little Bob Bob confirme sa réputation de meilleur chanteur français à l’ouest du Channel… Tout en raflant le premier prix de camaraderie : ´Il était là au début, je l’ai perdu de vue un moment, il est revenu, et il sera toujours là’… Hommage au guitariste légendaire de Little Bob Story ! À sa droite ! Gilles Mallet et ses riffs incendiaires… Un pur musicien de rock !

The Yardbirds C’est la récré pour les Yardbirds… Les piafs ont fait des oisillons : ‘we are the White Birds, no, the Yardbirdś´, piaille le jeune chanteur black… Dédicace particulière au nouveau guitariste sorti du nid. Dans le rôle d’Eric Clapton, Jeff Beck et Jimmy Page !!! Sans oublier Gypie Mayo !

Un mois de novembre vraiment rock’n roll, au calendrier chargé : Yardbirds samedi 9, Eric mardi 26 et Bob samedi 30… Rock´n roll attitude !